Ekaterinbourg

Lorsque nous descendions du train, nous avons vu un homme, avec une feuille de papier sur laquelle était marqués nos noms, poser une question à la provodnista. Celle-ci lui a répondu en faisant un geste dans notre direction. Je crois que même si on le souhaitait, on ne pourrait pas échapper à notre chauffeur… Nous suivons note chauffeur et montons dans une voiture propre avec les vitres arrières teintées. Notre chauffeur conduit prudemment. C’est assez surprenant !

Au premier abord, Ekaterinbourg semble être une ville sympathique et agréable. Peut-être est-ce du au sentiment inhabituel de sécurité à l’intérieur d’une voiture russe ? Par les fenêtres, nous voyons des bâtiments modernes, une large avenue, un grand pont au dessus d’une rivière. Nous arrivons dans un cité résidentielle à taille relativement humaine. Nous ne voyons pas d’immondes immeubles de type soviétique.

Le musée ferroviaire est vraiment sympathique. Il présente le matériel employé à l’époque pour la réalisation de la voie. Un demi exemplaire d’aiguille est exposé. Si j’ai bien interprété le mécanique, le système permet de manœuvrer en même temps l’aiguille et le signal. Aujourd’hui ce serait considéré comme monstrueusement dangereux, mais à l’époque où les trains n’étaient pas les véhicules terrestres les plus rapides pour voyager, ça permettait quand même d’éviter un oubli bête !  Dans les vitrines, on peut admirer de nombreux papiers d’époque, dont une page de calcul pour dimensionner un pont, des maquettes de locomotive et de wagon. Certaines semblent avoir été achetées chez jouef, d’autres bien plus jolies, sont en métal peint. Après être passé devant une collection d’oscilloscopes, de lanternes et de relais, l’exposition se termine par deux grandes et magnifiques maquettes de pont.

La ville, comme toute grande ville russe, est parsemée d’églises, belles, variées mais pas particulièrement impressionnantes… À part peut-être l’église commémorant le massacre de la famille du Tsar qui est d’une taille respectable (c’est le seul centre d’interêt autre qu’un musée cité dans le lonely planet).

Le plan de la ville avec les lignes de bus (avec trois couleurs pour la cinquantaine de lignes, mais on commence à le comprendre) nous aide à nous y retrouver même si la ville est construite sur un quadrillage. La rue piétonne est l’endroit le plus vivant et là où nous avons trouvé un délicieux vin chaud et des poupées russes.

C’est à Ekaterinbourg que nous avons pu, pour la première fois, marcher sur un lac gelé. Comme nous n’avions pas de guide, nous n’avons pas trop oser nous aventurer, mais vous avez quand même droit à une photo prise par Caroline qui s’est approchée de l’extrémité du lac où l’eau était encore liquide.

Enfin, un dernier petit mot pour râler contre ces cybercafés qui se cachent…

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