Novossibirsk

Dans notre programme initial nous ne devions faire qu’un rapide passage à Novossibirsk, qui ne devait être qu’une ville de transit entre Tomsk et le transsibérien. En arrivant à Novossibirsk nous apprenons qu’à cause de la neige le trajet entre Tomsk et Novossibirsk durera 7 heures au lieu de 4. Nous somme arrivés le 22 à 18h, nous aurions du prendre un bus le 23 au matin pour Tomsk vers 10h pour arriver à 17h. Le lendemain, nous aurions du repartir de Tomsk à midi pour prendre notre train le soir à Novossibirsk.

A part le Lonely Planet, personne ne semble faire l’éloge de Tomsk. Nous décidons d’annuler notre passage à Tomsk pour passer deux jours tranquilles à Novossibirsk.

Le premier jour, nous marchons jusqu’à la place Lénine, prenons la métro pour rejoindre la gare principale puis partons pour Seyatel où nous visitons le musée ferroviaire.

Le musée est un ensemble de 6 voies sur lesquelles sont parquées des locomotives, des voitures, des wagons et des engins particuliers dont des chasse-neiges. Il y avait beaucoup de matériel, pas forcément très bien mis en valeur, avec, dans le meilleur des cas, une petite tablette donnant une très brève description de l’engin. En russe, bien sûr.

En attendant notre bus au retour, nous avons été abordé par une dame qui s’avère être une témoin de Jéhovah. Elle nous montre un petit livret ayant à chaque page la même propagande écrite dans une langue différente. Heureusement son bus est arrivé et elle n’est pas resté pas longtemps à nos côtés.

Le lendemain, nous visitons le zoo de Novossibirk. Ils ont vraiment de beaux spécimens de singes, de loups, de tigre. Mais, sous la neige, les vingt premières cages étaient vides, ces animaux, devant craindre le froid, avaient été rentrés au chaud. Il nous a fallu du temps avant de comprendre quelles portes nous pouvions franchir et quelles portes étaient réservées aux employés.

Nous n’avons pas vraiment visité la ville en elle-même. Nous avons juste eu le temps de faire un petit tour sur la place Lénine. La fatigue se fait ressentir de plus en plus ainsi que le froid. Notre logeuse nous a bien accueillis. Elle nous parle en russe d’abord si elle voit que nous n’avons pas compris, elle répète en allemand. C’est assez drôle de voir que les quelques mots de vocabulaire appris à l’école peuvent servir.

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