Moscou

Arrivée à la gare de Bielorrussie, les contrôleurs nous préviennent, comme d’habitude, qu’il y a un fossé entre le train et le quai. Là, il ne plaisantaient pas. Les trains européens sont plus fins que ceux de Russie, l’écart entre le train et le quai est de l’ordre du mètre. Heureusement les contrôleurs sont là pour aider les passagers à enjamber ce fossé.

De nos trois jours à Moscou nous retenons surtout ses églises orthodoxes omniprésentes, les stations de métro monumentales, le Kremlin qui côtoie les bâtiments soviétiques, les embouteillages monstres et ses conducteurs fous.

En trois jours, nous n’avons pu établir qu’un premier contact avec la ville. Cependant, nous avons particulièrement aimé les passages souterrains qui permettent de traverser les rues immenses ou d’accéder au métro. Ils sont généralement chauffés et agrémentés de boutiques qui vendent des en-cas, des bijoux, de la lingerie, des cartes mémoires pour appareils photo, des vêtements… À chaque rue, on risque de croiser un hôtel particulier richement décoré ou des bâtiments peints avec des couleurs joyeuses (vert pomme, rose pâle). Pour cela, Moscou est particulièrement hétéroclite.

Moscou fut aussi notre ville initiatique au cyrillique. Pire, certaines publicités pour des produits occidentaux utilisent les deux alphabets. Il faut donc s’assurer que l’on déchiffre du cyrillique pour ne pas tenter de déchiffrer un caractère uniquement latin et se sentir bête. D’un autre côté, une fois que l’on déchiffre le cyrillique, on trouve beaucoup de mots transparents comme « Restaurant » qui s’écrit « Ресторан ».

A Moscou, il y a une galerie commerçante qui s’apparente à celle de la galerie du carrousel du Louvre, en plus grand, en plus luxe, en plus chic. ГУМ (Goum), face à la Place Rouge, trois couloirs, chacun sur trois étages, ornés d’une verrière, proposent de faire un lèche-vitrine des plus agréable.

Nous avons pris quelques photos de la Place Rouge, même celle-ci était partiellement fermée pour la mise en place de la patinoire de Moscou.

Finalement, début novembre à Moscou, une veste en polaire, deux couches de pantalons, une écharpe et une bonne paire de gants suffisent pour garantir contre le froid. Nous nous attendons quand même le pire pour le reste du voyage.

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