Rencontre

Ulan-Ude

Publié le 1 décembre 2009 à 2:19

L’arrivée à Ulan-Ude a été un peu trop matinale et glaciale à notre goût… Notre hôte nous a dit que nous avons de la chance pour la saison car habituellement il devrait faire -30°C pour un mois de novembre alors que là il faisait seulement -12°C.

Lors de notre petit séjour, nous avons rencontré un Camerounais chez « Happyland » (fast food). Samuel l’a écouté au téléphone. Il parlait français. Nous avons su par la suite qu’à Ulan-Ude il y a que 4 Noirs dans toute la ville. En tout cas, après une longue discussion, le Camerounais voulait retourner dans son pays, ce froid ne lui semblait vraiment pas normal !

Nous le comprenions. Nous aussi la France nous manque…

Pour information, j’ai paumé les deux gants gauches de Samuel dans un taxi-bus. Nous avons du en racheter une autre paire…Des gants en cuir avec de la fourrure dedans ! La classe ! Hein ?!

Il va devenir snob le Samuel !!

Ps : La page de Ulan Ude a été créée dans la partie Russie !

À ce monsieur dans le marshroutka vers Seyatel

Publié le 29 novembre 2009 à 2:13

Lorsque nous sommes allés voir le musée ferroviaire de Seyatel, nous sommes montés dans un marshroutka (n°1015). Le hic, c’est qu’il fallait demander au conducteur de s’arrêter à l’arrêt. Comme nous ne savons pas à quoi pouvait ressembler l’endroit où nous devons descendre, je commençais à m’inquiéter. Cependant, un monsieur nous a rassurés en nous disant qu’il nous préviendrait lorsqu’il verra le musée. Donc grâce à lui, nous avons pu descendre là où nous voulions. Spassiba !

L’Américain à Novossibirsk

Publié le 23 novembre 2009 à 3:37

Il semblerait que les musées ferroviaires soient des lieux de rencontre des touristes prenant le transsibérien. Est-ce étonnant ? Pas vraiment.

Aujourd’hui, nous sommes retournés à la gare centrale de Novossibirsk, puis nous avons cherché le musée ferroviaire de la ville qui ne devait pas être loin. Nous trouvons un bâtiment indiquant « Musée » et « РЖД » (que vous pouvez traduire par SNCF). Nous entrons dans le bâtiment, suivons une flèche indiquant « musée » et au moment d’ouvrir la porte un garde nous interpelle, parle assez fort et nous fait comprendre que nous devons sortir. Nous sortons, allons faire un petit tour avant de repasser devant le bâtiment.

Décidés d’avoir quelques explications, nous nous dirigeons vers un monsieur qui sortait du bâtiment. Le monsieur re-entre dans le bâtiment, nous le suivons et l’abordons avec un « Pajalsta » que nous commençons à maîtriser. Le monsieur en question était un new-yorkais ne parlant pas un mot de russe. Il avait pris le train depuis Saint Pétersbourg. Fasse à la détermination du garde, nous ressortons tous les trois ensembles. L’Américain interpelle en anglais toute personne entrant ou sortant du bâtiment. Sa méthode finit par payer. Une russophone accepte de l’aider (et nous avec) en allant chercher quelqu’un qui parle anglais. En attendant nous discutons avec des russes qui connaissent quelques mots d’anglais. Nous comprenons que le musée est définitivement fermé mais que celui de Seyatel (СЕЯТЕЛЬ) est ouvert.

Nous en savons assez, mais notre touriste Américain est là pour interviewer un ingénieur qui aurait posé des rails du transsibérien afin d’obtenir des anecdotes. Il obtient un entretiens avec la directrice de l’établissement. Nous le laissons ici sachant qu’il avait prévu de visiter l’autre musée.

À Seyatel, nous payons le prix fort (plus de trois fois le tarif russe) pour entrer dans le musée plus un supplément modeste pour pouvoir prendre des photos. Au milieu de notre visite, nous retrouvons notre Américain complétement énervé qui vient de se faire mordre par un chien. Au moment où nous l’avons quitté, il avait réussi à faire comprendre ce qui lui était arrivé mais le propriétaire du chien semblait inconnu des gardes du musée.

3e jour à Ekaterinbourg

Publié le 21 novembre 2009 à 11:37

Depuis que j’ai écrit l’autre article, ça m’embête de ne pas avoir de photos du musée ferroviaire. Nous avons parcouru 4000 kilomètres et je radine pour l’équivalent de 3€… Après s’être trompés de direction de bus, nous retournons au musée. J’achète une entrée et un droit de prendre des photos. Dans l’entrée du musée, nous rencontrons un couple de Belges qui, comme nous, prennent le transsibérien. Pouvoir discuter en français avec des gens qui ont la même culture que nous a fait du bien. Nous commencions à avoir le mal du pays. La froideur de notre logeuse n’avait pas amélioré les choses.

Par contre, les photos sont presque toutes floues…

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