Les heures de passage du train, ainsi que les temps d’arrêt, dans les différentes gares sont indiquées dans le couloir. Un bref coup d’œil nous donne une idée des réjouissances qui nous attendent :
- Zabaïkalsia – Забайкалься (Dernière ville russe) : 354 minutes d’arrêt.
- Manzhouli (Première ville chinoise) : 326 minutes d’arrêt.
A Забайкалься, la douane fait un premier passage pour prendre nos passeports. Il faut descendre du train pour le changement de bogie, l’écartement des voies n’étant pas le même en Russie et en Chine. Nous avons passé trois heures à errer dans la gare après avoir acheté nos derniers pirojkis russes dans une boutique face à la gare. Le train est revenu en gare et nous avons pu rejoindre notre compartiment douillet. Le train est resté à quai pour que la douane Russe finisse son travail. Nous avons eu droit à des questions en anglais portant sur le montant de nos devises et sur nos possessions. Une fois que tout le monde fut remonté dans le train, celui fut fouillé, on a même vu un adorable chien en uniforme.
Entre Забайкалься et Manzhouli, la provodnista nous donne une carte d’immigration à remplir. Ce fut l’une des épreuves les plus complexe. La carte étant en deux langues, Russe et Chinois. Nous avons commencé à la remplir à l’aide du dictionnaire Français Chinois et des mots transparents Russe – Français. Finalement des chinois de notre voiture sont venus nous aider, puis ils nous ont rempli nos documents. Nous pensons qu’ils ont indiqué notre numéro de visa à la place du numéro de passeport, mais chut !
A Manzhouli, nous voyons défiler toute la douane chinoise. J’aurais du mal à retracer l’ordre exact de leur passage. On a eu droit aux cartes d’arrivées à remplir, puis un monsieur a ramassé nos cartes d’immigrations et à vérifié notre température. La douane est passée, ils ont pris nos passeports et les cartes d’arrivée. En prenant les passeports, ils nous ont posés deux ou trois questions du type : « Quelle est la couleur de vos yeux » ou « Où êtes vous né ? » Ils nous ont ensuite demandé ce que nous avions et ont procédé à une fouille vraiment sommaire. Après la fouille, on a été enfermé dans le train pendant trois quarts d’heure avant de récupérer nos passeports (avec le tampon) et de pouvoir sortir.