Russie

Traverser la rue

Publié le 7 décembre 2009 à 5:06

Que ce soit en France, en Allemagne, en Russie ou en Chine, les feux ont à peu près la même signification. Pour le vert, la signification est universelle : le piéton a le droit de traverser. Pour le rouge, cela peut varier un peu, du « interdiction formelle de traverser » à « bof ».

En France, même si le feu est vert pour les piétons, un petit coup d’œil à gauche et à droite ne fait pas de mal si toutes les voitures ne sont pas arrêtées. Si le feux est rouge, il est quand même possible de traverser s’il n’y a pas de voitures en vue.

En Allemagne, tant que le feu pour les piétons n’est pas au vert, il est interdit de traverser. Tout contrevenant s’expose aux regards hostiles des locaux et risque une amende de 45€. Dans certains endroits, on trouve des pancartes avec l’inscription Sein ein Beispiel für unsere Kinder – Soyez un exemple pour nos enfants.

En Russie, le respect de la signalisation piétonne est simplement une question de survie. Les piétons sont tolérés sur les trottoirs, et 20 secondes toutes les 2 minutes sur les passages pour piétons. Au delà  de ces limites, ils sont considérés comme nuisibles.

En Chine, le feu vert donne le droit de traverser mais ceci n’intéresse ni les piétons, ni les automobilistes. Sur les passages pour piétons, tout le monde avance en même temps dans des directions différentes. Les voitures ont consciences qu’écraser un piéton, ce n’est pas cool. Les piétons ont conscience que bloquer trop longtemps la même voiture pourrait rendre cool ce qui ne l’était pas.

Frontière Sino-Russe

Publié le 2 décembre 2009 à 4:17

Les heures de passage du train, ainsi que les temps d’arrêt, dans les différentes gares sont indiquées dans le couloir. Un bref coup d’œil nous donne une idée des réjouissances qui nous attendent :

  • Zabaïkalsia – Забайкалься (Dernière ville russe) : 354 minutes d’arrêt.
  • Manzhouli (Première ville chinoise) : 326 minutes d’arrêt.

A Забайкалься, la douane fait un premier passage pour prendre nos passeports. Il faut descendre du train pour le changement de bogie, l’écartement des voies n’étant pas le même en Russie et en Chine. Nous avons passé trois heures à errer dans la gare après avoir acheté nos derniers pirojkis russes dans une boutique face à la gare. Le train est revenu en gare et nous avons pu rejoindre notre compartiment douillet. Le train est resté à quai pour que la douane Russe finisse son travail. Nous avons eu droit à des questions en anglais portant sur le montant de nos devises et sur nos possessions. Une fois que tout le monde fut remonté dans le train, celui fut fouillé, on a même vu un adorable chien en uniforme.

Entre Забайкалься et Manzhouli, la provodnista nous donne une carte d’immigration à remplir. Ce fut l’une des épreuves les plus complexe. La carte étant en deux langues, Russe et Chinois. Nous avons commencé à la remplir à l’aide du dictionnaire Français Chinois et des mots transparents Russe – Français. Finalement des chinois de notre voiture sont venus nous aider, puis ils nous ont rempli nos documents. Nous pensons qu’ils ont indiqué notre numéro de visa à la place du numéro de passeport, mais chut !

A Manzhouli, nous voyons défiler toute la douane chinoise. J’aurais du mal à retracer l’ordre exact de leur passage. On a eu droit aux cartes d’arrivées à remplir, puis un monsieur a ramassé nos cartes d’immigrations et à vérifié notre température. La douane est passée, ils ont pris nos passeports et les cartes d’arrivée. En prenant les passeports, ils nous ont posés deux ou trois questions du type : « Quelle est la couleur de vos yeux » ou « Où êtes vous né ? » Ils nous ont ensuite demandé ce que nous avions et ont procédé à une fouille vraiment sommaire. Après la fouille, on a été enfermé dans le train pendant trois quarts d’heure avant de récupérer nos passeports (avec le tampon) et de pouvoir sortir.

Ulan-Ude

Publié le 1 décembre 2009 à 2:19

L’arrivée à Ulan-Ude a été un peu trop matinale et glaciale à notre goût… Notre hôte nous a dit que nous avons de la chance pour la saison car habituellement il devrait faire -30°C pour un mois de novembre alors que là il faisait seulement -12°C.

Lors de notre petit séjour, nous avons rencontré un Camerounais chez « Happyland » (fast food). Samuel l’a écouté au téléphone. Il parlait français. Nous avons su par la suite qu’à Ulan-Ude il y a que 4 Noirs dans toute la ville. En tout cas, après une longue discussion, le Camerounais voulait retourner dans son pays, ce froid ne lui semblait vraiment pas normal !

Nous le comprenions. Nous aussi la France nous manque…

Pour information, j’ai paumé les deux gants gauches de Samuel dans un taxi-bus. Nous avons du en racheter une autre paire…Des gants en cuir avec de la fourrure dedans ! La classe ! Hein ?!

Il va devenir snob le Samuel !!

Ps : La page de Ulan Ude a été créée dans la partie Russie !

Irkoutsk

Publié le 29 novembre 2009 à 3:47

Notre logeuse habitait dans une maison divisée en plusieurs logements (photo disponible sur la page dédiée à Irkoutsk). Ce qui nous a bien surpris.

En attendant notre train pour Ulan-Ude, nous avons rencontré des touristes français. Si si !! C’était une famille de 4 personnes !

En Russie, le touriste français se reconnaît facilement par son sac à dos Quechua !

Second passage à Irkoutsk

Publié le 29 novembre 2009 à 3:31

Notre second passage à Irkoutsk n’a pas été sans aventure. Pour partir de Listvianka, nous avons pris un bus qui nous amenait à Irkoutsk.

Lorsque nous nous sommes trouvés seuls avec le conducteur, il a du nous demander où nous descendions. Samuel lui a montré nos billets et le conducteur a dit que c’était ici.

En descendant, nous découvrons que ce n’est pas l’arrêt prévu. Nous étions dans une ville inconnue, dans un pays dont nous ne parlions pas la langue et avec aucune idée de où nous étions ni de où nous devrions être. En deux coups de fil et dix minutes, notre correspondante locale, Marina, était là pour nous ramasser. Et c’est également grâce à elle que Samuel a pu récupérer sa tchapka !

Un grand merci à Marina pour son aide !

À ce monsieur dans le marshroutka vers Seyatel

Publié le 29 novembre 2009 à 2:13

Lorsque nous sommes allés voir le musée ferroviaire de Seyatel, nous sommes montés dans un marshroutka (n°1015). Le hic, c’est qu’il fallait demander au conducteur de s’arrêter à l’arrêt. Comme nous ne savons pas à quoi pouvait ressembler l’endroit où nous devons descendre, je commençais à m’inquiéter. Cependant, un monsieur nous a rassurés en nous disant qu’il nous préviendrait lorsqu’il verra le musée. Donc grâce à lui, nous avons pu descendre là où nous voulions. Spassiba !

Listvianka

Publié le 26 novembre 2009 à 11:54

Après deux nuits passés dans le train avec deux Russes, nous avons été pris en charge par notre correspondante locale qui nous a mis dans une voiture pour nous amener à Listvianka. Samuel a oublié son chapeau dans la voiture…  Notre lieu d’habitation est en face du lac Baïkal.

Lors du levée du soleil, le ciel était voilé et il y avait de la brume. Mais dans l’après-midi, le ciel s’est découvert pour nous laisser une magnifique journée avec du soleil.

Le village est vraiment petit. En une matinée, on peut faire tout le tour.

Nous avons visité le musée du Baïkal où nous avons vu deux phoques nerpas qui tournent en rond dans leur aquarium ainsi que des poissons que l’on trouve dans le lac. Il y a également des échantillons de roches, d’oiseaux empaillés et de poissons dans des bocaux.

Le lac Baïkal offre une bien belle vue car il change de couleur selon l’heure.

Tchapka !

Publié le 24 novembre 2009 à 3:54

Je voulais acheter une tchapka en arrivant en Russie. Je n’en avais pas trouvée à mon goût.

Hier, j’ai perdu bêtement mon bonnet dans le bus.

Aujourd’hui, il fait -8°C, j’ai acheté une tchapka…

Zoo de Novossibirsk

Publié le 24 novembre 2009 à 3:05

Notre deuxième journée a été principalement la visite du zoo de Novissibirk et la recherche d’un bonnet. Car dans tout voyage, il y a des pertes.

Au début de notre visite dans le zoo, j’ai bien cru que nous verrons aucun animal car la plupart des cages était vide. Nous n’osions pas s’aventurer dans les bâtiments que nous voyons car il y avait une inscription en cyrillique. Après deux heures d’errance dans le froid, nous trouvons enfin un bâtiment indiquant « aquarium ». Ce qui voulait dire pour nous, un endroit chauffé. Après nous avons trouvé aussi le bâtiment pour les animaux tropicaux.

Le zoo abrite de beaux spécimens dont certains, je n’avais jamais vu. Certains animaux avaient un comportement bien étrange… puisqu’ils n’arrêtaient pas de tourner en rond (comme les ours polaires).

Petite question : Est ce qu’il y a des écureuils en Russie ? Nous en avons vu un avant d’aller au zoo. Il est gris et marron…

L’Américain à Novossibirsk

Publié le 23 novembre 2009 à 3:37

Il semblerait que les musées ferroviaires soient des lieux de rencontre des touristes prenant le transsibérien. Est-ce étonnant ? Pas vraiment.

Aujourd’hui, nous sommes retournés à la gare centrale de Novossibirsk, puis nous avons cherché le musée ferroviaire de la ville qui ne devait pas être loin. Nous trouvons un bâtiment indiquant « Musée » et « РЖД » (que vous pouvez traduire par SNCF). Nous entrons dans le bâtiment, suivons une flèche indiquant « musée » et au moment d’ouvrir la porte un garde nous interpelle, parle assez fort et nous fait comprendre que nous devons sortir. Nous sortons, allons faire un petit tour avant de repasser devant le bâtiment.

Décidés d’avoir quelques explications, nous nous dirigeons vers un monsieur qui sortait du bâtiment. Le monsieur re-entre dans le bâtiment, nous le suivons et l’abordons avec un « Pajalsta » que nous commençons à maîtriser. Le monsieur en question était un new-yorkais ne parlant pas un mot de russe. Il avait pris le train depuis Saint Pétersbourg. Fasse à la détermination du garde, nous ressortons tous les trois ensembles. L’Américain interpelle en anglais toute personne entrant ou sortant du bâtiment. Sa méthode finit par payer. Une russophone accepte de l’aider (et nous avec) en allant chercher quelqu’un qui parle anglais. En attendant nous discutons avec des russes qui connaissent quelques mots d’anglais. Nous comprenons que le musée est définitivement fermé mais que celui de Seyatel (СЕЯТЕЛЬ) est ouvert.

Nous en savons assez, mais notre touriste Américain est là pour interviewer un ingénieur qui aurait posé des rails du transsibérien afin d’obtenir des anecdotes. Il obtient un entretiens avec la directrice de l’établissement. Nous le laissons ici sachant qu’il avait prévu de visiter l’autre musée.

À Seyatel, nous payons le prix fort (plus de trois fois le tarif russe) pour entrer dans le musée plus un supplément modeste pour pouvoir prendre des photos. Au milieu de notre visite, nous retrouvons notre Américain complétement énervé qui vient de se faire mordre par un chien. Au moment où nous l’avons quitté, il avait réussi à faire comprendre ce qui lui était arrivé mais le propriétaire du chien semblait inconnu des gardes du musée.

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