Que ce soit en France, en Allemagne, en Russie ou en Chine, les feux ont à peu près la même signification. Pour le vert, la signification est universelle : le piéton a le droit de traverser. Pour le rouge, cela peut varier un peu, du « interdiction formelle de traverser » à « bof ».
En France, même si le feu est vert pour les piétons, un petit coup d’œil à gauche et à droite ne fait pas de mal si toutes les voitures ne sont pas arrêtées. Si le feux est rouge, il est quand même possible de traverser s’il n’y a pas de voitures en vue.
En Allemagne, tant que le feu pour les piétons n’est pas au vert, il est interdit de traverser. Tout contrevenant s’expose aux regards hostiles des locaux et risque une amende de 45€. Dans certains endroits, on trouve des pancartes avec l’inscription Sein ein Beispiel für unsere Kinder – Soyez un exemple pour nos enfants.
En Russie, le respect de la signalisation piétonne est simplement une question de survie. Les piétons sont tolérés sur les trottoirs, et 20 secondes toutes les 2 minutes sur les passages pour piétons. Au delà de ces limites, ils sont considérés comme nuisibles.
En Chine, le feu vert donne le droit de traverser mais ceci n’intéresse ni les piétons, ni les automobilistes. Sur les passages pour piétons, tout le monde avance en même temps dans des directions différentes. Les voitures ont consciences qu’écraser un piéton, ce n’est pas cool. Les piétons ont conscience que bloquer trop longtemps la même voiture pourrait rendre cool ce qui ne l’était pas.