Harbin

Pour notre première ville chinoise, nous prenons le temps de la découvrir petit à petit. Ceci pour deux raisons :

  • Tout d’abord, nous sommes un peu fatigués et n’avons pas envie de courir partout les premiers jours
  • Ensuite, nous n’avons pas planifié le reste de notre voyage. Nous pouvons nous attarder ici à loisir mais devons nous assurer de pouvoir arriver à Canton avant que notre avion s’en aille.

Découverte de la ville

Au premier abord, Harbin ressemble un peu à une ville russe avec ses bâtiments trop hauts et ses rues trop grandes par rapport à ses habitants. La place de la gare écrase les nouveaux arrivants par sa taille, ses immeubles et son trafic. Mais la ressemblance s’arrête là. Les immeubles semblent neufs, la ville semble plus dynamique avec ces vendeurs qui accostent les passants et plus souriante avec ces couples qui se tiennent par le bras.

Même si la ville est vivante, elle n’est vraiment joyeuse que dans la rue piétonne et près de la rivière où les chinois ont tendance à aller le dimanche. Celle-ci est agrémentée de quelques statues de bronze – comme dans certaines villes russes – mais la véritable animation provient des magasins et des marchands ambulants.

La rivière gelée offre à la ville une immense place supplémentaire en hiver pour le plus grand plaisir de ses habitants. Il suffit d’un balais et d’un pelle pour déblayer la couche de neige et créer une belle patinoire. Sur la glace, en plus des patineurs, on trouve des luges que l’on fait avancer en poussant sur les bâtons et des enfants qui jouent avec de drôles de toupies. Une fois lancées, ils fouettent les toupies pour leur redonner de l’élan.

Musée de la monnaie

Pour changer nos roubles restant, nous avons du visiter quatre banques. La première nous a envoyée voir la « Bank of China » qui a nous a envoyé vers un autre établissement de la « Bank of China » qui nous a envoyé voir la banque de Harbin.

La banque de Harbin a bien voulu nous changer nos roubles et nous réservait une agréable surprise. Au rez de chaussée se trouve une exposition qui retrace les différentes formes qu’a pu prendre la monnaie en chine. Des coquillages écrasés aux billets actuels en passant par les os, des objets métalliques étranges et les pièces de monnaie trouées, étaient exposés avec des dates en latin et probablement des explications en mandarin.

Tourisme culinaire

Les restaurants de Harbin sont répartis en deux catégories :

  • Ceux annoncés par des lanternes bleues qui servent la nourriture des Huis (notamment sans porc).
  • Ceux annoncés par des lanternes rouges qui servent de la nourriture des Hans

1er essai – Restaurant Hui

Dès notre arrivée nous repérons un restaurant Hui à deux pas de notre hôtel. Nous nous y rendons. La cuisine Hui est principalement à base d’agneau. Caroline commande pour nous deux. J’avais précisé à Caroline que je voulais des nouilles comme accompagnement. Après une longue discussion avec le serveur, les plats arrivent : un bol de riz, un plat d’agneau sauté aux poireaux et un plat de bœuf coupé en fines tranches sur un lit d’ail. Puis arrive une grande assiette de nouilles sautées avec des tomates et de la salade chinoise. Ça, c’est censé être mon bol de riz. Évidemment, il semble qu’il y ait eu une petite erreur de communication lors de la commande.

Bilan, le repas (mangé à 16h00) fut délicieux, mais un peu trop garni. Ce sera notre seul repas de la journée.

2e essai – Le KFC

Caroline insiste pour me présenter un restaurant typique : le KFC. Contrairement aux KFC français, les produits mis en valeur ne sont pas les mêmes. Nous prenons un sandwich chacun. Le sandwich est servi avec un verre de boisson à l’arôme d’orange et une salade de type salade russe (maïs, concombres, carottes et mayonnaise). Nous avons aussi pris des « pop corn chicken », qui sont des beignets de tout petits morceaux de poulet. Pas vraiment mauvais, mais pas vraiment typique non plus.

3e essai – Le bouiboui

Nous entrons dans un tout petit bouiboui, à proximité de notre hôtel. Une seule porte sépare le restaurant du froid (au lieu du traditionnel sas) et cela se sent. Nous prenons chacun une soupe de raviolis. Ils sont garnis de bœuf haché et d’herbes aromatiques. Le bouillon est relevé avec du poivre et probablement avec un peu de piment. En entrée, nous prenons une salade de concombre (coupé en bâtonnets fins) avec des champignons et des piments rouges camouflés. Nous n’avons pas pu déterminer ce qu’il y avait dans la sauce légère qui donnait un goût particulier à notre entrée.

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