Traversée de la Sibérie en novembre

Dur de se souvenir de nos premières impressions tant la suite fut haute en couleurs. Notre premier contact avec la ville se fit à une sortie de métro, à côté d’une rue principale. Tout d’abord, la ville semble monstrueuse avec ses rues énormes. Au premier coup d’œil, on dirait une ville soviétique. Mais il suffit d’ouvrir les yeux un peu plus pour voir ses immeubles modernes élégants, de véritables ruelles, des bus récents et un style chinois bien particulier.

Les transports

Comme toute grande ville qui se respecte, Beijing dispose d’un métro. Ce dernier a la particularité d’avoir de nombreuses lignes récentes. À certaines inter-stations, de longs écrans diffusent des spots publicitaires. L’image parcourt l’écran à la même vitesse que le train. Ça donne l’impression d’être suivie par une image.

La plupart des stations ont un quai central ce qui est particulièrement appréciable pour un touriste. En cas de doute sur la direction, on est sûr d’être sur le bon quai.

La ville dispose de nombreuses lignes de bus et de trolleybus, mais la circulation n’étant pas particulièrement fluide, nous préférons le métro. Il faut aussi préciser que nous n’avons pas réussi à trouver de plan des lignes de bus.

À admirer

La Cité Interdite

La Cité Interdite est un mélange de l’immense et d’un délicieux cadre de vie. L’immense commence sur la place Tian An Men et continue dans la cité tant que l’on ne s’éloigne pas de l’axe Nord-Sud. Quatre énormes portes protègent les palais. Entre chacune de ces portes se trouve une immense allée. Une fois la dernière porte franchie, le palais est en face. Difficile de se perdre jusqu’à présent.

Les palais, au nombre de trois, semblent vides. Ils ne servaient qu’à la réception des personnes rencontrant l’empereur. Ils ne comportent qu’une pièce.

Une fois les palais franchis, on se trouve dans la partie où vivaient les gens. Les bâtiments sont plus petits, mais tout aussi décorés. Les ruelles se croisent, un moment de distraction et on s’égare. De nombreux pavillons sont aménagés en musée, présentant l’ameublement de l’époque ou des objets.

Le Palais d’Été

Le Temple du Ciel

L’entrée par l’Est du Temple est très animée. Les gens chantent, dansent ou proposent des animaux en tricot. Au programme, le Temple du Ciel, qui offre une vue panoramique de Beijing, le mur de l’écho, qui est sensé porter le son d’un bout à l’autre de l’édifice, et l’autel du Ciel, qui a la particularité d’amplifier les sons émis du centre.

Les installations des JO

On peut dire que nous les avons vues, et que c’est pas vraiment joli. Lors de notre visite, le ciel, comme souvent, était gris. Du coup, la plupart des bâtiments qui reflètent la lumière paraissent ternes. Le nid d’oiseau nous a vraiment donné l’impression d’être crasseux.

Le zoo de Beijing

Et oui, nous sommes allés voir les pandas géants et autres bestioles. L’aquarium est assez sympathique. Il y a quelques bassins où les poissons ont vraiment l’air d’avoir de la place.

A vivre

Les rues piétonnes

Nous avons vu deux grandes rue piétonnes. La première à l’ouest est vraiment commerçante avec de grands buildings et des centres commerciaux sur plusieurs étages tous les cinquante mètres. La rue se termine au sud par une zone envahie par les petits marchands de nourriture.

La seconde, au sud de la place Tian An Men, est bien plus agréable. Elle est bordée de bâtiments à 2 ou 3 étages dont l’architecture fait penser à celle des Hutongs – en plus moderne. Le jour, le charme est un peu altéré par toutes les enseignes alors que la nuit, la rue nous a semblé nettement plus homogène. Peut-être était-ce du aux illuminations de Noël ? La plupart des magasins vendent les grandes marques mondialement connues. C’est dans cette rue que nous avons dégusté notre deuxième canard laqué dans un cadre atypique.

Le marché des antiquités

Nous y sommes allés le week-end car c’est à ce moment-là qu’il est censé y avoir le plus de vendeurs. Le marché est vraiment grand, les vendeurs sont installés par rangées et regroupés par spécialité. Les trois premières rangées sont dédiées à la peinture et à la calligraphie, les trois suivantes aux pendentifs. Plus loin on trouvera une rangée dédiée aux théières.

J’y ai cherché un plateau de Go un peu joli, mais tous les vendeurs avaient le même modèle. Un fond rouge foncé avec un quadrillage noir – vraiment illisible.

En tant que touriste non averti, cela me semblait être le pire endroit pour faire ses achats. Le risque le plus grave étant d’acheter un objet que la douane qualifierait d’antiquité. L’export de ce type d’objet étant très réglementé en Chine, ce serait aller droit vers les ennuis. Mais rassurons-nous, la plupart des produits vendus sont plutôt récents.

Hutong spécialisé dans la calligraphie

L’un des premiers endroits que nous avons visité à Beijing. Les maisons sont joliments reconstruites et flâner dans le coin est bien agréable. On y trouve du matériel de calligraphie et même quelques cerf-volents.

Nous avons découvert un authentique Hutong à 600 mètres au sud de ce quartier.

L’opéra

Même si nos oreilles n’ont pas forcément apprécié certains chants (sons ? bruits ?) aigus, le spectacle était magnifique. Les costumes des personnages amplifiaient leur grâce, l’orchestre rythmait leurs mouvements et leurs coiffes étaient étincelantes. Une brève traduction est parfois nécessaire. Un seul petit regret, celui d’être allés voir une pièce en deux parties, la deuxième partie se jouant le lendemain.

Les acrobates

Le spectacle était époustouflant. Près d’une heure d’acrobaties magnifique et extraordinaire. Nous les avons vus jongler avec des tambours, sauter à travers des cerceaux, voler entre deux mats, danser dans des rubans, faire apparaître des centaines de cartes et jongler avec des diabolos. En plus de cela, deux couples nous ont épatés, l’un par sa souplesse, l’autre en jonglant avec sa partenaire.