L’Américain à Novossibirsk

Publié le 23 novembre 2009 à 15 h 37 min dans Rencontre, Russie.

Il semblerait que les musées ferroviaires soient des lieux de rencontre des touristes prenant le transsibérien. Est-ce étonnant ? Pas vraiment.

Aujourd’hui, nous sommes retournés à la gare centrale de Novossibirsk, puis nous avons cherché le musée ferroviaire de la ville qui ne devait pas être loin. Nous trouvons un bâtiment indiquant « Musée » et « РЖД » (que vous pouvez traduire par SNCF). Nous entrons dans le bâtiment, suivons une flèche indiquant « musée » et au moment d’ouvrir la porte un garde nous interpelle, parle assez fort et nous fait comprendre que nous devons sortir. Nous sortons, allons faire un petit tour avant de repasser devant le bâtiment.

Décidés d’avoir quelques explications, nous nous dirigeons vers un monsieur qui sortait du bâtiment. Le monsieur re-entre dans le bâtiment, nous le suivons et l’abordons avec un « Pajalsta » que nous commençons à maîtriser. Le monsieur en question était un new-yorkais ne parlant pas un mot de russe. Il avait pris le train depuis Saint Pétersbourg. Fasse à la détermination du garde, nous ressortons tous les trois ensembles. L’Américain interpelle en anglais toute personne entrant ou sortant du bâtiment. Sa méthode finit par payer. Une russophone accepte de l’aider (et nous avec) en allant chercher quelqu’un qui parle anglais. En attendant nous discutons avec des russes qui connaissent quelques mots d’anglais. Nous comprenons que le musée est définitivement fermé mais que celui de Seyatel (СЕЯТЕЛЬ) est ouvert.

Nous en savons assez, mais notre touriste Américain est là pour interviewer un ingénieur qui aurait posé des rails du transsibérien afin d’obtenir des anecdotes. Il obtient un entretiens avec la directrice de l’établissement. Nous le laissons ici sachant qu’il avait prévu de visiter l’autre musée.

À Seyatel, nous payons le prix fort (plus de trois fois le tarif russe) pour entrer dans le musée plus un supplément modeste pour pouvoir prendre des photos. Au milieu de notre visite, nous retrouvons notre Américain complétement énervé qui vient de se faire mordre par un chien. Au moment où nous l’avons quitté, il avait réussi à faire comprendre ce qui lui était arrivé mais le propriétaire du chien semblait inconnu des gardes du musée.

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