Quelques jours à Beijing

Publié le 12 décembre 2009 à 16 h 50 min dans Chine.

Notre excursion à la Grande Muraille de Chine, sur le site de Mutianyu, s’est bien déroulée. Il faut vraiment être sur place pour comprendre en quoi ce bête mur est impressionnant. Il est vraiment construit aux endroits les plus difficiles d’accès, principalement sur les crêtes. Lorsque nous y étions, la brume l’enveloppait nous donnant l’impression d’être seuls dans cet endroit.

En fin d’après midi, nous sommes allés dans une ruelle spécialisé dans la calligraphie. Les maisons d’époque peintes en rouges avec des fresques colorées – bleu, vert et or – abritent des magasins de matériel de calligraphie ou d’œuvres d’art. J’y ai acheté un cerf-volant (chinois).

Le lendemain, visite de la Cité interdite. Ça commence par la place Tian An Men. Une place gigantesque, même si le mausolée de Mao Zedong meuble un peu la place et semble réduire ses dimensions. En allant tout droit, ça continue avec des allées immenses et des portes aux dimensions impressionnante. Et puis, derrière une porte, on trouve une allée, toujours immense qui mène à un palais. Les palais ne sont pas beaucoup plus impressionnants que les portes, mais l’alignement continue : Palais, allée, palais…

La démesure, nous l’avons déjà vécue en Russie. Ce qui fait la beauté de la Cité interdite, c’est que les quartiers dans lesquels vivaient l’empereur, l’impératrice, les concubines et tous les serviteurs sont dans le même style. Une fois sorti de l’alignement, les rues, ruelles, bâtiments ont des tailles harmonieuses. Le jardin, dont les arbres avaient encore des feuilles, complète ce cadre de vie magnifique.

De nombreux bâtiments comportent des musées, dont certains présentent des pièces superbes. Nous avons notamment visité un musée des horloges présentant des pièces fabriquées en chine ou offertes par les pays occidentaux à l’empereur. Du bonheur pour les yeux !

Le soir, après avoir mangé une fondue chinoise avec nos voyageurs Belges, nous allons ensemble voir une pièce d’opéra. Même si nos oreilles n’ont pas forcément apprécié certains chants (sons ? bruits ?) aigus, le spectacle était magnifique. Les costumes des personnages amplifiaient leur grâce, l’orchestre rythmait leurs mouvements et leurs coiffes étaient étincelantes. Lorsque l’essentiel ne se comprenait pas forcément, Caroline nous a fait une brève traduction. Un seul petit regret, celui d’être allés voir une pièce en deux parties, la deuxième partie se jouant le lendemain.

Le surlendemain, nous sommes allés faire un tour le matin dans un marché d’antiquités qui a lieu toutes les semaines. C’est le plus grand marché régulier que j’ai pu voir jusqu’à présent. Les vendeurs, regroupés par type de marchandise, proposaient des bronzes, des pièces de monnaies, des objets en jade, des pendentifs, des jeux (majong, échecs chinoises et go).

L’après midi, nous avons jeté un coup d’œil aux installations des jeux olympiques. Ça se décrit assez simplement : une large allée qui courent sur trois kilomètres avec des stades sur les côtés (et une ligne de métro dédiée en dessous). Voir en vrai le nid d’oiseau a permis à Caroline de confirmer son impression : c’est moche ! Le reste n’est pas tellement mieux non plus. Les haut parleurs diffusant de la musique, avec notamment le slogan des JO de Beijing en anglais, m’a laissé un petit goût de lendemain de fête dans la bouche.

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