2009

Listvianka

Publié le 26 novembre 2009 à 11:54 dans

Après deux nuits passés dans le train avec deux Russes, nous avons été pris en charge par notre correspondante locale qui nous a mis dans une voiture pour nous amener à Listvianka. Samuel a oublié son chapeau dans la voiture…  Notre lieu d’habitation est en face du lac Baïkal.

Lors du levée du soleil, le ciel était voilé et il y avait de la brume. Mais dans l’après-midi, le ciel s’est découvert pour nous laisser une magnifique journée avec du soleil.

Le village est vraiment petit. En une matinée, on peut faire tout le tour.

Nous avons visité le musée du Baïkal où nous avons vu deux phoques nerpas qui tournent en rond dans leur aquarium ainsi que des poissons que l’on trouve dans le lac. Il y a également des échantillons de roches, d’oiseaux empaillés et de poissons dans des bocaux.

Le lac Baïkal offre une bien belle vue car il change de couleur selon l’heure.

Tchapka !

Publié le 24 novembre 2009 à 3:54 dans

Je voulais acheter une tchapka en arrivant en Russie. Je n’en avais pas trouvée à mon goût.

Hier, j’ai perdu bêtement mon bonnet dans le bus.

Aujourd’hui, il fait -8°C, j’ai acheté une tchapka…

Zoo de Novossibirsk

Publié le 24 novembre 2009 à 3:05 dans

Notre deuxième journée a été principalement la visite du zoo de Novissibirk et la recherche d’un bonnet. Car dans tout voyage, il y a des pertes.

Au début de notre visite dans le zoo, j’ai bien cru que nous verrons aucun animal car la plupart des cages était vide. Nous n’osions pas s’aventurer dans les bâtiments que nous voyons car il y avait une inscription en cyrillique. Après deux heures d’errance dans le froid, nous trouvons enfin un bâtiment indiquant « aquarium ». Ce qui voulait dire pour nous, un endroit chauffé. Après nous avons trouvé aussi le bâtiment pour les animaux tropicaux.

Le zoo abrite de beaux spécimens dont certains, je n’avais jamais vu. Certains animaux avaient un comportement bien étrange… puisqu’ils n’arrêtaient pas de tourner en rond (comme les ours polaires).

Petite question : Est ce qu’il y a des écureuils en Russie ? Nous en avons vu un avant d’aller au zoo. Il est gris et marron…

L’Américain à Novossibirsk

Publié le 23 novembre 2009 à 3:37 dans

Il semblerait que les musées ferroviaires soient des lieux de rencontre des touristes prenant le transsibérien. Est-ce étonnant ? Pas vraiment.

Aujourd’hui, nous sommes retournés à la gare centrale de Novossibirsk, puis nous avons cherché le musée ferroviaire de la ville qui ne devait pas être loin. Nous trouvons un bâtiment indiquant « Musée » et « РЖД » (que vous pouvez traduire par SNCF). Nous entrons dans le bâtiment, suivons une flèche indiquant « musée » et au moment d’ouvrir la porte un garde nous interpelle, parle assez fort et nous fait comprendre que nous devons sortir. Nous sortons, allons faire un petit tour avant de repasser devant le bâtiment.

Décidés d’avoir quelques explications, nous nous dirigeons vers un monsieur qui sortait du bâtiment. Le monsieur re-entre dans le bâtiment, nous le suivons et l’abordons avec un « Pajalsta » que nous commençons à maîtriser. Le monsieur en question était un new-yorkais ne parlant pas un mot de russe. Il avait pris le train depuis Saint Pétersbourg. Fasse à la détermination du garde, nous ressortons tous les trois ensembles. L’Américain interpelle en anglais toute personne entrant ou sortant du bâtiment. Sa méthode finit par payer. Une russophone accepte de l’aider (et nous avec) en allant chercher quelqu’un qui parle anglais. En attendant nous discutons avec des russes qui connaissent quelques mots d’anglais. Nous comprenons que le musée est définitivement fermé mais que celui de Seyatel (СЕЯТЕЛЬ) est ouvert.

Nous en savons assez, mais notre touriste Américain est là pour interviewer un ingénieur qui aurait posé des rails du transsibérien afin d’obtenir des anecdotes. Il obtient un entretiens avec la directrice de l’établissement. Nous le laissons ici sachant qu’il avait prévu de visiter l’autre musée.

À Seyatel, nous payons le prix fort (plus de trois fois le tarif russe) pour entrer dans le musée plus un supplément modeste pour pouvoir prendre des photos. Au milieu de notre visite, nous retrouvons notre Américain complétement énervé qui vient de se faire mordre par un chien. Au moment où nous l’avons quitté, il avait réussi à faire comprendre ce qui lui était arrivé mais le propriétaire du chien semblait inconnu des gardes du musée.

Commentaires

Publié le 22 novembre 2009 à 9:06 dans

Vous l’aviez peut-être remarqué, à chaque mise à jour les articles apparaissaient comme n’ayant plus aucun commentaire. En cliquant sur un article avec commentaire, on pouvait même voir la mention « Aucun commentaire » suivie des commentaires.

Le problème a été détecté, analysé et éliminé (enfin, normalement…).

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De Ekaterinbourg à Novossibirsk

Publié le 22 novembre 2009 à 7:56 dans

Nous avons commencé le voyage avec deux Russes, un homme et un femme, la soixantaine. La dame tient à bien nous accueillir dans le compartiment. Nous essayons de communiquer et apprenons entre autre qu’elle travaille/travaillait en tant que provodnista. Lorsque Caroline voulut aller se laver les dents, il nous expliqua que nous étions dans une zone sanitaire et qu’il faudrait attendre. Ils nous quittèrent à Omsk et furent remplacés par une mère et sa fille.

Au réveil, le paysage est bicolore, blanc et brun. Entre les forêts de bouleaux où plus un sapin ne pousse, le sol enneigé est recouvert d’une végétation basse, principalement des herbes. Les prairies ont l’air immenses mais à l’horizon, perdu dans la brume, on devine toujours les forêts de bouleaux.

J’ai l’impression que certaines de ces étendues sont cultivées. Lorsque le train est passé devant un village le long de la voie, il m’a semblé reconnaitre des amas de foin. Mais un quart d’heure plus tard, le paysage à l’air à nouveau sauvage.

Des temps en temps, nous passons devant des village étranges. Constitués par de petites maisons hétéroclites, certains sont entourés d’une palissade. L’un était parcouru à sa périphérie par un fin tuyaux jaune qui se trouvait à hauteur d’homme. A chaque rue, le tuyau dessinait un portique autorisant le passage de petits camion.

D’autres fois, nous passons devant un quai, sans construction en vue aux alentours. Peut-être regardé-je du mauvais côté… Je réalise que ma fenêtre donne sur le sud mais je n’ai aucun espoir de voir le soleil. Le ciel est d’un gris uniforme, il semble même avaler les forêts lointaines.

L’appareil photo n’apprécie pas la neige, le brun apparait bien plus gris qu’en vrai… Mais l’idée est là…

3e jour à Ekaterinbourg

Publié le 21 novembre 2009 à 11:37 dans

Depuis que j’ai écrit l’autre article, ça m’embête de ne pas avoir de photos du musée ferroviaire. Nous avons parcouru 4000 kilomètres et je radine pour l’équivalent de 3€… Après s’être trompés de direction de bus, nous retournons au musée. J’achète une entrée et un droit de prendre des photos. Dans l’entrée du musée, nous rencontrons un couple de Belges qui, comme nous, prennent le transsibérien. Pouvoir discuter en français avec des gens qui ont la même culture que nous a fait du bien. Nous commencions à avoir le mal du pays. La froideur de notre logeuse n’avait pas amélioré les choses.

Par contre, les photos sont presque toutes floues…

Prochaine mise à jour…

Publié le 20 novembre 2009 à 6:07 dans

Notre passage à Novossibirsk, Tomsk, Irkoust et au lac Baikaï risque d’être un peu rapide… Nous n’aurons probablement pas le temps de trouver un cybercafé, même si nous continuerons d’écrire, ne serait-ce que dans le train.

Nous vous promettons une mise à jour le 30 novembre 2009 au plus tard.

A Bientôt

2 premiers jour à Ekaterinbourg

Publié le 20 novembre 2009 à 6:05 dans

Le jour de notre arrivée, notre logeuse nous indique que nous pouvons rester jusqu’à 10h le matin chez elle et rentrer a partir de 18h. Bon, sur le moment, ça nous a paru inhabituel. Car jusqu’à maintenant, nos logeuses et logeurs nous prêtaient des clefs.

Au moins avec ces horaires, nous nous disons que nous pouvons bien profiter de la visite de la ville.

Le premier jour, ça a été assez difficile de se réveiller à 9h. Nous sommes allés dans une librairie qui vendait quelques guides en anglais. Finalement nous avons acheté un plan de Ekaterinbourg en russe car il est plus facile de se retrouver quand les noms des rues sont écrits dans la même langue sur la carte et sur le panneau. Après nous nous sommes dirigés vers le musée ferroviaire. Nous n’avons pas de photos des objets exposés dans le musée car il fallait payer 150 roubles en plus… L’entrée, qui ne coûtait que 60 roubles, nous a incité à être radins !

Après la visite, nous avons cherché un restaurant. Après 2h de recherche, nous sommes entrés dans un bar (Бар). Lorsqu’une serveuse nous a accueilli, elle nous a dit « business lunch ». Elle semble catégorique, c’est ça ou rien. Nous nous sommes regardés en nous demandant ce que c’était. Elle nous montre le menu en cyrilique en répétant toujours « business lunch ». Samuel indique que nous sommes d’accord et que nous en voulons deux. Finalement sur la porte d’entrée du restaurant, nous découvrons que le repas était un menu dont le nom était « business lunch » ( ВУЗНЕС ЛАНШ).

La deuxième journée a été plutôt une flânerie dans la ville à notre rythme tout en cherchant un supermarché, notre but étant de trouver un gel douche. Mais, il n’est pas facile de trouver un supermarché dans ce pays où de nombreuses boutiques sont spécialisées dans l’alimentaire. Nous avons vu des chapkas « made in Turkey ». Ça fait vraiment locale comme fabrication…

L’air semble assez pollué ici car sur la neige, nous voyons des particules de poussière (à voir en photo). Autre explication possible de Samuel : Ici, ils ne lavent pas les rues(c’est un fait), les poussières se retrouvent sur les voitures ou la neige.

De Perm à Ekaterinbourg

Publié le 18 novembre 2009 à 5:55 dans

C’est la première fois que nous prenons le train de jour en Russie. L’agence n’avait pas réussi à nous avoir des places assises. Nous bénéficions d’un compartiment couchette pour deux. Sans que la voiture soit luxueuse (loin de là), le confort vient encore une fois du fait que nous nous sentons chez nous, dans le compartiment. Que ce soit pour s’installer, manger, ou jouer au go, nous avons toute la place nécessaire.

Dans le compartiment, les deux couchettes sont superposées, accrochées contre le mur. Nous avons droit à une table pliante, à un strapontin contre le mur opposé au couchettes ainsi qu’à un porte manteau bien pratique.

Le haut-parleur qui sert aux annonces sonores diffuse de la musique entre les gares. Le volume est réglable, il est possible de couper la musique si les goûts de Provodnista sont incompatible avec les nôtres. Pour l’instant, nous avons pu découvrir des musiques russes bien agréables ou réécouter certaines chansons anglaises.

L’eau chaude à volonté est vraiment appréciable. On ne se retrouve pas dans un TGV à être racketté de 6€ pour une mini bouteille d’eau.

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